Kyudo

Kyudo

 

Kyudo

弓道
De Kyu mot chinois désignant l’Arc et de Do mot japonais désignant la Voie. En japonais  arc se dit YUMI. Au JAPON l’arc est la première arme du samouraï. Viennent ensuite l’art du cheval (BA JUTSU) et le sabre (KEN JUTSU). Les archers représentaient l’élite des gens de guerre.

Employé  pour la guerre jusqu’à la fin du 16ème siècle, il tomba en désuétude avec l’arrivée des premiers européens armés de mousquets en 1543. La fabrication et l’usage des armes à feu se répandit mettant fin à l’usage de l’arc comme arme guerre.

Certains samouraïs organisèrent des tournois de tir afin de préserver l’existence de l’arc. Ces concours avaient lieu au SANJUSANGENDO à KYOTO. Un nom pour un record : Wasa DAIHICHIRO tira   13 053 flèches en 24 heures et fit mouche 8133 fois. Ce record reste à battre !

Durant l’ère MEIJI avec la modernisation et l’occidentalisation du JAPON le tir à l’arc faillit disparaître totalement. Un professeur de kyudo à l’Université Impériale, monsieurHONDA Toshizane combina des éléments de tir de guerre avec ceux du style de cérémonie créant ainsi un style hybride qui s’impose au fil du temps malgré quelques résistances.

SHINKI ou L’esprit du KYUDO 

Tirer avec la technique améliore le tir. Tirer avec l’Esprit améliore l’homme 

Le kyudo ne s’apprend pas uniquement avec la technique. Quand nous tirons il ne faut jamais oublier l’importance de notre être profond. Nous devons croire en nous même parce que tout au fond de nous existe une puissance qui nous permet de surmonter la faiblesse inhérente à la nature humaine et d’atteindre la plénitude de notre potentiel.

La Bonté  et la Beauté 

Dans le kyudo, la bonté est envisagée comme une valeur morale. Elle s’acquiert à travers la discipline de l’étiquette, une maîtrise de soi qui élimine les conflits. Ce qui est beau comble les sens. Accéder à la beauté est le but suprême de tous les arts. C’est l’aspect de la Vérité s’exprimant à travers la Bonté. Le kyudo considère l’arc comme la représentation de la beauté esthétique et spirituelle. Ces qualités s’expriment au moyen du tir de cérémonie dont la solennité se combine avec l’esprit du Shintaishûsen, l’harmonie de tous les mouvements avec un esprit présent et serein. Les principales écoles de tir à l’arc sont OGASAWARA RYU et HEKI RYU.

Ordinairement le tir s’effectue sur une cible (mato) placée à 28 mètres. L’entraînement s’effectue également sur un makiwara (botte de paille placée à courte distance du tireur). Lorsque l’azuchi (butte de tir) fait défaut, pour travailler les shareï (kata), on peut combiner les deux et dérouler un sharei en tirant sur un makiwara. Dans le kyudo, la cible est secondaire. La flèche dans la cible est la somme de tout ce qui précède le tir et reflète entre autre l’état d’esprit du tireur.

Lors du cours hebdomadaire, au gymnase Pierre de COUBERTIN, le tir s’effectue sur un makiwara. Le tir à 28 mètres et travail de groupe a lieu un dimanche (toute la journée) par mois au gymnase Léo LAGRANGE. A cette occasion les pratiquants de l’ AIBJ de BESANCON se joignent aux kyudokas de BELFORT. Les deux clubs sont membres de l’ Académie Internationale de Recherche en Bujutsu de BESANCON, structure reconnue par la Fédération Française de Kyudo Traditionnelle, et sont placés sous la responsabilité technique de Lionel OUDART. Les instructeurs de l’ AIRBJ sont détenteurs de grades délivrés par l’ ANKF (fédération japonaise de kyudo).

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Horaires et lieux

Pour le tarif, se reporter à la page Inscriptions et tarifs.

Pour tout renseignement : Jean-Pierre ROBERT – 03.84.21.62.58