Gyokko Ryu Kosshijutsu « L’école du tigre précieux »
Combat à mains nues utilisant les doigts et les os – Techniques de défense contre un assaillant armé …
Au cours de la dynastie Tang, Cho Gyokko quitta la Chine pour le Japon où l’école fut exploitée de génération en génération. D’abord organisée en Gyokko Ryu Shitojutsu (travail des doigts et des pouces), elle fut réorganisée en Gyokko Ryu Kosshijutsu (attaque sur les muscles) durant la période de Tenmon (1532-1550). Par la suite, l’école Gyokko Ryu et sa soeur l’école Koto Ryu, se développèrent au sein de la famille Momochi pour entrer ensuite dans la tradition ninja d’Iga. Momochi Sandayu, considéré comme le plus grand ninja de tous les temps fut le premier soke Momochi des 2 écoles, puis elles revinrent à la famille Toda, dont le dernier membre n’est autre que Takamtsu Toshitsugu. Ces écoles deviendront les fondements du Ninjutsu actuel dont les premiers niveaux s’appellent les « Kihon Happo ».
Masaaki Hatsumi – 28ème Soke
Togakure Ryu Ninjutsu « L’école de la porte cachée »
Combat à mains nues, combat au sabre, acrobaties, utilisation d’armes cachées (Shuko, Metsubushi, Shikomi Zue, Shuriken,…), escalade, dissimulation, développement de l’intuition,…
L’école Togakure a été créée au douzième siècle par Daisuke Nishima (qui prit plus tard le nom de Daisuke Togakure). On peut s’interroger sur le suffixe « -gakure » des noms de Togakure et Kagakure. Gakure veut dire « cacher » ou « caché ». On peut penser que Kagakure était originaire de cette région car il était commun à cette époque de prendre pour nom, le nom de son lieu de naissance. L’école prit divers noms par la suite. Momochi Sandayu et d’autres étudièrent cette école mythique. Elle fut transmise au clan Hattori du clan de Kishu puis transmise à nouveau au 17° siècle à la famille Toda. Le clan Toda a sans doute amalgamé les connaissances du Kumogakure Ryû qu’il détenait avec la nouvelle école Togakure Ryû. Cela explique d’ailleurs pourquoi il y a très peu de techniques du Kumogakure dans le Bujinkan aujourd’hui. Il n’y à pas de Densho dans les écoles Kumogakure et Gyokushin, que des principes stratégiques. Le Togakure Ryû est reconnaissable à l’utilisation des Tekko, Senban Shuriken et au Shinodake (tuyau pour respirer sous l’eau). Le Togakure Ryû Ninpô Taijutsu est un style de Kosshi Jutsu.C’est la plus ancienne des écoles du Bujinkan. C’est la dernière école que reçut Takamatsu Sensei de Toda Sensei. C’est la première qu’enseigna Takamatsu Sensei à Hatsumi Sensei. C’est l’école qui a fait la réputation du Ninjutsu du Bujinkan dans le monde.
Masaaki Hatsumi – 34ème Soke
Shinden Fudo Ryu Dakentaijutsu « L’école de la tradition du Dieu immuable »
Combat à mains nues , combat au sabre, techniques pour ligoter quelqu’un,…
Ecole fondée au milieu du 12ème siècle par Genpachiro Temeyoshi dont on peut retrouver des traces en remontant au début de ce même siècle avec Izumo Kanja Yoshitero. Ecole organisée en deux branches, le Dakentaijutsu et le Jutaijutsu/Jujutsu. Selon certains, Izumo Kanja Yoshitero serait aussi le fondateur de l’école Kukishinden Happo Hikenjutsu. Le second Soke, Minamoto Hachiman Tamenari, semblerait être le fondateur officiel de l’école. Il passa lui aussi un moment de sa vie à Iga. Pour des raisons inconnues, le 13ème Soke, Ibuki Yoshihara, apparaîtrait aussi comme étant le second Soke de l’école. Maître Toda Shinryuken Masamitsu, 24ème Soke, était un samouraï et un maître de l’école Bikenshin. Il était aussi instructeur de sabre du Shogunat Tokugawa. L’école Shindenfudo fait partie des nombreuses écoles que Maître Takamatsu étudia sous l’égide de Maître Toda. Toda était le grand-père de Takamatsu, qui étudia sous son aile pendant quatre ans à Kobe. Après cela, il reçut de nombreuses visites de sa part à son Dojo.
Takenaka Tetsunoke, étudiant de Jigoro Kano (fondateur du Judo), fit partie des étudiants de l’école pendant un certains temps. Kuki Takei, de la famille Kuki (de l’école Kukishin), en fit aussi partie. Le principal secret de l’école Shindenfudo réside dans » Le Principe de la Nature ».
Masaaki Hatsumi – 26ème Soke
Takagi Yoshin Ryu Jutaijutsu « L’école qui élève les coeurs jusqu’aux grands arbres »
Combat à mains nues, immobilisations, défense contre un assaillant armé, travail du Kiai,…
Ito Sakesada était un samouraï de Katakura Kojuro, dans la province Fukushima. Il enseigna les techniques qui deviendront le point de départ de la future école Tagaki Yoshin à Tagaki Oriemon Shigenobu, jeune samouraï de Tohoku-Shiraishi Han. Shigenobu corrigea et améliora les techniques qu’il avait apprissent, et les mis en commun pour créer le » Takagi Yoshin Ryu » nom qu’il repris ensuite à sa propre personne.
Puis l’école passa sous l’égide de Takagi Umannosuke Shigetada. Umannosuke avait commencé à étudier avec Oriuemon en 1671 (Kanbun 11) alors qu’il avait tout juste 16 ans, et avait rajouté quelques nouvelles techniques de l’école de jujutsu « Takauchi Ryu ». Cependant, il enseigna sous le nom de l’école « Tagaki Yoshin Ryu Dakentaijutsu », le Bojutsu, le Sojutsu, la Naginata et le Semban Nage. Takagi Gennoshin Higeshige était le fils de Umannosuke. Il enseigna dans la province de Hyogo. Il pratiquait bien le Dakentaijutsu, mais le rebaptisa Takagi Yoshin Ryu Jujutsu.
Ohkuni Kihei Shigenobu était un samouraï expert de l’école Kukishinden. Il rencontra Gennoshin lors d’un combat amical, afin de tester chacun leurs capacités. Le Taijutsu de l’école Takagi Yoshin était supérieur à celui de l’école Kukishinden, mais le Bojutsu de l’école Kukishinden était meilleur que celui de l’école Takagi Yoshin . Ohkuni fut invité à rester pour enseigner son art du Bojutsu. Les deux Soke réaménagèrent les deux écoles, le Takagi Yoshin Ryu s’occupant du Taijutsu et le Kukishinden Ryu de Bojutsu. Gennoshin tomba malade et mourut le 2 Octobre 1702. Il demanda à Ohkuni de continuer son enseignement , tel qu’ils l’avaient créés tous les deux. Ohkuni rebaptisa les écoles « Hon Tai Takagi Yoshin Ryu » et « Hon Tai Kukishinden Ryu ». Plus tard, Ohkuni redivisa l’école en deux, et l’école Takagi Yoshin repris son propre entraînement du Bojutsu. En Octobre 1841, Yagi Jigero Hisayashi, ancien samouraï du Château Akoh de la province de Hyogo, devint un Ronin. Plus tard, il s’installa à Akashi, Hyogo, où il ouvrit un Dojo. Yagi légat l’école à trois de ses élèves, à qui il donna à chacun un Menkyo Kaiden. Il s’agissait de Ishitani Takeoi, Ishibashi, et Fujita Togoro. Fujita enseigna le Takagi Yoshin Ryu, et transmit l’école à Mizuta Yoshitaro, qui lui-même la transmis à Takamatsu Toshitsugu.
Masaaki Hatsumi – 17ème Soke
Kumogakure Ryu Ninjutsu « L’école de dissimulation dans les nuages »
Combat à mains nues, utilisation de la lance, dissimulation, orientation et survie
Ecole qui s’est essentiellement développée dans la région d’Iga. On dit du Taijutsu de Kumogakure Ryu qu’il est très similaire à celui de Togakure Ryu, mais créer ailleurs. Selon les Densho, un ninja du nom de Sarutobi Sasukee (en fait Sarutobi Sasuke), originaire de l’école Kumogakure, avait l’habitude de sauter d’un arbre à un autre, utilisant un Kamayari pour s’accrocher aux branches, tout comme les singes. Il est vraisemblable que Sasuke n’ai jamais existé, qu’il n’est que le fruit de la littérature de Tachikawa, pendant l’ère Meiji (1868-1912). Selon certains, il aurait même été inventé par le 12 ème Sôke, Maître Toda Shinryuken Masamitsu, gran-père de Takamatsu Sensei. On dit aussi qu’il fut enseigné par Hakuunsai Tozawa, qui l’aurait testé pour le « Sakki », disant qu’il devait avoir les yeux dans le dos. On lui aurait alors remit un Makimono (rouleau) contenant les règles des Ninja. Il paraîtrait qu’en observant celles-ci, on soit immortel. Difficile parfois de faire le tri entre le vrai et faux … On dit que l’école fut en fait créée par la famille Toda, dans les années 1600, en tant qu’école de pensée, se focalisant sur l’aspect non-violent du Ninjutsu. L’école Togakure enseigne que la violence doit être évitée. Ceci pourrait expliquer la raison pour laquelle le Taijutsu de l’école Kumogakure est similaire à celui de l’école Togakure, puisque Toda en était également le Sôke. Le ninja de l’école Kumogakure portait des protections métalliques sur les manches et les jambes, tant pour se protéger que pour attaquer.
L’école n’est pas enseigné de manière codifié comme peut l’être l’enseignement de Koto Ryu ou de Gyokko Ryu, cependant Hatsumi Sensei, lors de ces cours, présente parfois des variantes proposées avec le feeling de Kumogakure.
Masaaki Hatsumi – 14ème Soke
Gikan Ryu Koppojutsu « L’école de la Vérité, de la Loyauté et de la Justice »
Combat à mains nues visant les os du corps humain,…
L’école a été fondée par Uryu Gikanbo, Daimyo de Kawachi no Kuni, dans la province Kawachi. Il vécut dans la famille de château sous le nom de Uryujo. L’histoire dit que Uryu Gikanbo avait une frappe si puissante, qu’il brisa un jour un sabre en deux. Il était aussi maître de Hichojutsu, ainsi que de Semban Nage. L’école se caractérise par des coups de pieds, des frappes, et des projections particulières. Une des techniques particulières de l’école est » Bufu ni sente nashi » (de ce côté, il n’y a pas de première frappe). Le travail de pieds dynamique de l’école Gikan est grandement utilisé au sein du Bujinkan. On dit que beaucoup de gardes de l’école Gikan sont déséquilibrantes, jusqu’à ce qu’elles soit grandement pratiquées. Les Makimono (rouleaux) de l’école Gikan se contentent de nommer les techniques, sans les expliquer, comme le font les autres Makimono. Ceci afin de conserver les secrets de l’école en cas de vol de parchemins. Maître Takamatsu remis l’école Gikan entre les mains de son meilleur amis et l’étudiant le plus âgé, Akimoto Fumio. Malheureusement, Akimoto mourut brusquement de maladie, ne laissant aucun successeur. L’école revint alors à Maître Takamatsu, qui la transmis alors à Hatsumi Sensei.
Masaaki Hatsumi – 15ème Soke
Kukishinden ryu Happo bikenjutsu « L’école de la tradition des neuf dieux démons »
Combat à mains nues, combat en armure, stratégies, combat avec et contre armes : sabres (Katana, Kodachi), bâtons (hanbô, Jô, Bô), lances et hallebardes (Yari, Naginata, Bisentô), Jutte, …
L’école Kukishinden est très importante dans le Bujinkan, on y trouve un grand nombre de techniques avec arme. L’école fut fondée durant l’ère Kamakura par Izumo Kanja Yoshiteru. Outre des techniques de Taijutsu, on y trouve des techniques au bâton, à la lance et au sabre.
Avant que puisse être examiné l’histoire de l’école Kukishinden, il faut d’abord étudier l’histoire de son école parent, la Kukishin ryu qui puise ses origines de Chine et des terres au-delà de la Chine.
L’école Kukishinden est connue à la fois en tant que Happo Bikenjutsu (techniques au sabre) et que Happo Hikenjutsu (techniques des différentes armes, Bâtons, chaînes,etc…). Il existe beaucoup de branches différentes de l’école Kukishinden, et de l’école Kukishin. Dans les années 1330, le Shogun Ashikaga Takauji kidnappa l’empereur Go-Daigo. Kusunoki Masashige,samouraï de haut rang et loyal envers son Empereur, avait à ses ordres Yasushimaru Kurando, agé alors de 16 ans, originaire de Gyoja de Kishu (ou sud de Nara). Il était de notoriété publique qu’il avait été initié à l’art du Ninjutsu, ainsi que dans d’autres Bujutsu. Kurando avait reçu l’ordre de sauver l’empereur. L’empereur était alors soutenu par l’armée Ashikaga de Kazan-in de résidence royale. Kurando rencontra l’empereur, et le sauva en se déguisant en femme. Kurando dû porter l’empereur sur son dos pour passer le « corridor Hizume » dont le bois du parquet était fait de telle façon que l’on entende si l’on y marchait dessus. Alors que Kurando traversait le corridore Hizume, les samouraïs de garde de l’empereur entendirent le plancher craquer. Ils tentèrent d’encercler Kurando et l’Empereur. Kurando déposa l’empereur sous un arbre proche et leur fit face armé d’une naginata. L’un après l’autre ils l’attaquèrent, et Kurando les tua tous, jusqu’à ce que seul l’officier des samouraïs reste. Il s’agissait d’un artiste martial des plus habiles, et tandis que la naginata de Kurando s’abattait sur lui, l’officier coupa l’hallebarde juste sous la lame. Kurando utilisa alors la technique « Gyaku Kuji » armé de son seul bâton. Une technique secrète du Rokushaku (bâton de 6 mesures). Après l’avoir terrassé, il récupéra l’empereur qui l’attendait sous l’arbre et rejoignirent Kusunoki qui les attendait. Tous ensembles, ils retournèrent à Kyoto.
Au cour du 18ème siècle, Ohkuni Kihei Shigenobu, 13ème Sôke de l’école, enseigna le Kukishinden Ryu à l’école Takagi Yoshin. En retour, l’école Takagi Yoshin lui enseigna ses techniques de Bojutsu, de Naginata et de Shuriken-jutsu. Ohkuni devait devenir le Sôke de l’école Takagi Yoshin après la mort de son ami Takagi Gennoshin, Sôke de l’école Takagi Yoshin. Pendant une courte période, les deux écoles furent enseignées dans le même dojo, mais avant sa mort, Ohkuni les sépara. Il existe une famille, la famille « Kuki », dont les membres seraient supposés être les héritiers de l’école Kukishinden. Ils sont en fait à la tête d’un style différents, connu sous le nom de « Kukishin Ryu ». Il existe beaucoup de similitudes entre eux, et il se peut même que pendant un temps ils aient été liés ensembles. Aujourd’hui, ils sont totalement dissociés. Maître Morihei Ueshiba, fondateur de l’Aïkido, étudia le Kukishi Ryu Happo Hikenjutsu avec la famille Kuki.
La famille Kuki perdit beaucoup de ses capacités de combat au cours des générations qui passèrent. Aussi demanda-t-elle à Takamatsu Sensei de les ré-éduquer, alors que ce dernier était encore jeune. Plus tard, il avouera à Maître Hatsumi que lors des cours, il ne leur faisait pas passer le feeling réel des techniques car il les trouvait stupides d’avoir perdu leur héritage. Ce qu’il leur enseignait se limitait aux katas et non au fond, juste à l’application des techniques.
Masaaki Hatsumi – 28ème Soke
Gyokushin Ryu Ninjutsu « L’école du coeur orné de joyaux »
Combat, dissimulation, stratégies,…
Il est dit que Sasaki Goemon, le fondateur de l’école Gyokushin est originaire de Gyokko Ryu. Sasaki Goemon avait un fils, Sasaki Gendayu, employé par le Daimyo de Kishu, qui le payait 200 koku par an (1 koku suffisait à nourrir un homme pendant 1 an), somme qui passa à 400 koku par an, par la suite. Il est possible que Sasaki Gendayu, tout comme son père, était hautement compétent en Gyokko Ryu. L’école Gyokushin fut enseignée dans les fiefs de Kishu et de Takeda. Ceci se passa certainement aux alentours de 1600, ce qui explique la raison pour laquelle elle croisa l’école Togakure. L’école Gyokushin n’est pas connue en occident pour ses techniques de combat. Ce qui est connue par contre c’est que l’école travaille les projections en Sutemi (mouvements sacrifices), et qu’elle est spécialisée en espionnage, plus qu’en combat. La famille Sasaki a gardé secret les enseignements de l’école Gyokushin, et ce n’est qu’après avoir côtoyé et s’être imprégnée d’autres écoles, que l’école s’ouvrit avec Toda Nobutsuna. Peu de techniques de combat sont connues et enseignées à l’heure actuelle, au du moins pas de manière codifiée comme cela peut l’être avec Koto Ryu ou Gyokko Ryu.
Masaaki Hatsumi – 21ème Soke
Koto Ryu Koppojutsu « L’école pour abattre le tigre »
Combat à mains nues visant les os du corps humain, sauts,…
Il est de notoriété publique de penser que l’école Koto vient de la Chine, en passant par la Corée. Elle aurait été apportée par Chan Busho, un guerrier chinois. L’école Koto Ryu a été créée par Sakagami Taro Kunishige au 16ème siècle. La spécialité de cette école est le Koppo-jutsu. Il existe des liens fort entre cette école et Gyokko Ryu. Koto Ryû utilise principalement des attaques au visage et les Metsubuchi, ainsi que des mouvements typiques comme Yoko Aruki et Toki (frappe avec les orteils), sur de courtes distances et des frappes fortes.
Il existe bon nombre de différences entre les école Koto et Gyokko: dans l’école Koto, la distance entre les deux adversaires est très courte, tandis que dans l’école Gyokko, elle est plus grande. Les techniques utilisées en Koto Ryu sont rapides, visant un point particulier, alors qu’en Gyokko Ryu, elles sont plus complexes et plus longues. Dans l’école Koto, on se concentre sur la frappe, tandis que dans l’école Gyokko, on bloque et on projette. Si l’étudiant pratique les deux écoles en totalité, il acquerra toutes les formes de combat, impliquant le travail de la distance, des frappes, des projections et des blocages. Les deux écoles se complètent l’une à l’autre, et l’étude d’une seule d’entre elle aboutit à la connaissance incomplète de l’une d’entre elle.
L’école Koto travaille le sabre (Kenjutsu) de façon très particulière. Dans les écoles classiques, le pied droit est toujours devant, la main gauche au niveau du pommeau (kashira) et la main droite au niveau de la garde (tsuba). Les pratiquants de l’école Koto doivent être capables de modifier tout cela à volonté. Pied gauche en avant, main droite sur la kashira, etc… La personne qui lui fera face aura l’impression de rencontrer quelqu’un qui n’a jamais tenu de sabre. C’est ainsi que l’on trouve un Kamae particulier, « Mangetsu no Kamae », où le sabreur tient son arme au dessus de la tête en Hoko no Kamae, de façon à récolter l’eau de pluie dans la gorge de la lame, pour la projeter aux yeux de l’adversaire.
Masaaki Hatsumi – 18ème Soke